Recorded and mixed during spring 2013, Ligne irrégulière is my first release of a solo work I’ve been developping over the past couple years.
The saxophone is set on a stand for complete independance of movement, and can be used as an object in itself, in combination with the various accessories I’ve gathered over the years.
The microphones (stereo couple) were placed around the sax itself, so that the listener can hear some sounds travel from side to side when they are clearly localized on the body of the instrument..
No editing was made, and some mixing was done.

It is available both as a digital download, and as a limited release on CDR with home-made packaging (via bandcamp, click here to get there).


Reviews:

“(…) Ligne irrégulière” is very well though out, strongly rendered album, great investigative feel, as though Branche is discovering these worlds as he goes. If you’ve any interest in saxophone extensions and think there’s still life in that old beast yet, don’t let this one escape.
Brian Olewnick (more on his blog : Just Outside)

 

“(…) Ainsi, le solo de saxophone a encore un sens, l’instrument n’a pas été encore dépouillé : il suffit simplement de l’explorer lui-même, de le laisser s’exprimer (à travers seulement quelques filtres parfois) plutôt que d’explorer une foule de techniques étendues. Un solo assez minimaliste qui rejoint par certains aspects Seijiro Murayama, et encore plus Cyril Bondi, sans être très loin non plus de Lucio Capece pour l’utilisation des objets comme filtres. C’est innovant, surprenant, assez profond et envoûtant. Conseillé.”
Julien Héraud (chronique complète sur improv sphere

 

“Certes, attaquer l’instrument sous l’angle du matériau n’est pas en soi une idée nouvelle, mais, dans cette radicalité et dans l’exploration méticuleuse et systématique du son, Sébastien Branche s’emploie avec un souci du détail, un esprit de conséquence, à renouveler l’approche traditionnellement orientée “production/émission” du son .
Si l’on ne peut s’empêcher de penser à Guionnet, Chris Senhaoui, Gauguet …
l’approche demeure résolument matérielle …
Le timbre constitue un matériau dynamique et non un rapport compositionel, l’exposition donne une sorte de phase “géographique”, non d’écriture …
les rapports de hauteurs fonctionnent comme les strates d’une coupe, une sorte de “carotte” dans l’épaisseur d’une plaque tectonique simplement posée sur le vortex d’une planète de son …
Méthodiquement on passe d’un relevé à l’autre, notant les contiguïtés aussi bien que les lignes de fractures, lentement mais précisément, comme on mémorise les plans issus d’un scanner, on finit par obtenir une représentation à cinq dimensions de cette Branche de saxophone …
Un travail intéressant à prendre en compte, résolument …”
Claude Parle

“[…] votre CD tourne en ce moment. Et il n’y  pas que lui…
Les sons qui sortent du saxophone aussi, comme sur le tour d’un potier […]”
Pierre Cécile  (Ca ne lui a globalement pas plus pas plu…! chronique complète sur Le son du Grisli)